Peut-on parler d’une « énergie mentale » ? Pour la philosophie occidentale - et pour la Révélation chrétienne - l’intelligence est une faculté spirituelle, c’est-à-dire une faculté qui transcende radicalement la matière. On peut admettre que l’on parle des passions de l’âme en termes « d’énergie » - l’occultisme la qualifiera d’ « astrale »
4/20/2010
Les Égrégores (1/2)
Selon l’ésotérisme, les égrégores sont des formes-pensées engendrées et entretenues par l’attention convergente d’un groupe d’hommes ou de femmes ayant une finalité commune, vers laquelle ils tendent passionnément.Il s’agirait d’un champ d’énergie à la fois mentale, émotionnelle et spirituelle. Les membres du groupe engendrent
4/16/2010
Tourner la page.
Aujourd’hui, 15 Avril de 2010 est un jour important pour moi! Je sais que cella n’est pas votre problème et que cet ego exprimé ne vous dit rien. Mais pourtant cella peut vous intéresser aussi (ou pas).
Hier pendant que je parlais avec un client et ami j’ai eu recours à une imagerie plus ou moins mystique pour expliquer des choses bien réelles, et qui n’avaient pas forcement besoin de telles images chargées d’occulte!
Hier pendant que je parlais avec un client et ami j’ai eu recours à une imagerie plus ou moins mystique pour expliquer des choses bien réelles, et qui n’avaient pas forcement besoin de telles images chargées d’occulte!
3/22/2010
Le complexe de Jocaste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Complexe_de_Jocaste
« Le complexe de Jocaste désigne la pulsion amoureuse de la mère envers son fils. Le terme désigne le pendant du complexe d'Œdipe (Jocaste était la mère d'Œdipe). Cela va de l'amour maternel à la jalousie incestueuse de la mère envers sa fille ou son fils. Il s'agit de mettre en évidence le rôle actif de la mère dans le mécanisme de l'Œdipe. Ce rôle n'était pas pris en compte explicitement dans les premiers temps de la psychanalyse. »
La spirale dynamique
( cliquer sur l'image pour zoomer)
Nous devons le modèle de la spirale dynamique à la théorie du développement humain du professeur de psychologie Clare W.Graves (fin des années 50 aux Etats-Unis), théorie reprise en 1996 par Don Beck and Chris Cowan dans leur livre Spiral Dynamics: Mastering Values, Leadership and Change.
Nous devons le modèle de la spirale dynamique à la théorie du développement humain du professeur de psychologie Clare W.Graves (fin des années 50 aux Etats-Unis), théorie reprise en 1996 par Don Beck and Chris Cowan dans leur livre Spiral Dynamics: Mastering Values, Leadership and Change.
Le voyage du héros [reload] :-)
(Cet article finit la série: Mythe du Héros)
Nous sommes arrivés à notre dernier article du cycle du « voyage du héros ». Je conseille aux personnes qui n'ont pas lu les précédents posts , de le faire avant de lire celui-ci. Vous pourrez ainsi avoir la notion de l’humanité de ce mythique voyage.
Si nous pouvons identifier les archétypes qui gouvernent notre vie, nous créons la conscience nécessaire pour le changement que nous voulons promouvoir.
Nous sommes arrivés à notre dernier article du cycle du « voyage du héros ». Je conseille aux personnes qui n'ont pas lu les précédents posts , de le faire avant de lire celui-ci. Vous pourrez ainsi avoir la notion de l’humanité de ce mythique voyage.
Si nous pouvons identifier les archétypes qui gouvernent notre vie, nous créons la conscience nécessaire pour le changement que nous voulons promouvoir.
3/21/2010
Archétypes - Le SAGE et le FOU
(Cet article fait suite à la série: Mythe du Héros)
Chacun de ces archétypes nous aide à gagner la liberté d'une forme singulière.
Ce sont les deux derniers archétypes du mythe du héros. Tant le SAGE comme le FOU nous aident à trouver la liberté nécessaire pour vivre ou mourir. Car la plus grande crainte de l'homme est de se donner, de perdre le contrôle, d'être impuissant.
Chacun de ces archétypes nous aide à gagner la liberté d'une forme singulière.
Mythe du héros (la maturité) - Le Magicien et le Souverain
(Cet article fait suite à la série: Mythe du Héros)
Nous entendons et voyons beaucoup sur ces deux grands archétypes dans les contes de Fées ou dans les Films d’Hollywood : Le SOUVERAIN et Le MAGICIEN.
Quand nous pensons au premier, il nous vient l’image de quelqu’un dans le pouvoir, le responsable do royaume et de ces habitants, celui qui cherche le héros pour réorganiser le royaume en temps de Chaos.
Quand nous pensons au premier, il nous vient l’image de quelqu’un dans le pouvoir, le responsable do royaume et de ces habitants, celui qui cherche le héros pour réorganiser le royaume en temps de Chaos.
3/20/2010
Les archétypes - Le Créateur et le Destructeur
(Cet article fait suite à la série: Mythe du Héros)
Quand nous sommes arrivés vers le milieu de notre vie, de nombreux changements se produisent autour de nous. Les enfants quittent le foyer, les petits enfants peuvent apparaitre, etc…
C'est le moment où l'individu devra se reconstruire une identité et abandonner les aspects de son ancien MOI.
Ce changement nous permet de nous rapprocher plus profondément de notre MOI. Nous n'avons plus à nous adapter si fortement à la culture et nous pouvons être plus fidèles à nous-mêmes.
Cette ouverture à une nouvelle vie nécessite l'aide des archétypes du Créateur et du Destructeur. Le premier crée des nouveaux mondes, nouvelles missions, nouveaux modes de relation avec les gens et de nouveaux intérêts ... et le deuxième a la mission de se défaire de l’inutile – ce qui ne nous apporte pas de croissance, plaisir ou satisfaction.
Quand le Destructeur prédomine il peut être facile de se débarrasser des choses qui n'ont plus de sens dans notre vie; cella peut être un conjoint, un emploi, un mode de vie, etc.
Le danger est de faire trop le vide sans créer du nouveau qui soit connecté à son vrai MOI. Il peut se perdre dans l’imagination des possibilités et n’en concrétiser aucune.
Si le Créateur prédomine, On peut vouloir embrasser le monde et s’épuiser dans la difficulté de se livrer des aspects de sa vie qui n'ont plus aucun sens ou qui n'ont pas de validité. A tout vouloir on fini par rien avoir. L'accumulation de tâches ne nous rapprochera pas de notre essence et de notre bonheur, au contraire, cella va à peine nous tenir occupés pour qu’on ne sente pas cette distance.
Lorsque le Créateur et le Destructeur s’équilibrent, la vie est d'une simplicité parfaite. Nous avons tout ce nécessitons sans superflus inutiles. Nous réussissons à nous détacher de ce qui ne nous sert plus et à créer de nouvelles possibilités plus adaptées.
Dans le mythe du héros, ces archétypes peuvent apparaître comme la mort et la résurrection. On doit mourir pour renaître. Nous perdons quelque chose qui, en dépit de notre attachement, ne nous sert plus, et nous créons un nouveau mode de vie.
Nous craignons la mort, ne voulons pas y penser. Mais qui ne tue pas fini par créer en soi une sorte de mort-vivant ...
Quand nous sommes arrivés vers le milieu de notre vie, de nombreux changements se produisent autour de nous. Les enfants quittent le foyer, les petits enfants peuvent apparaitre, etc…
C'est le moment où l'individu devra se reconstruire une identité et abandonner les aspects de son ancien MOI.
Ce changement nous permet de nous rapprocher plus profondément de notre MOI. Nous n'avons plus à nous adapter si fortement à la culture et nous pouvons être plus fidèles à nous-mêmes.
Cette ouverture à une nouvelle vie nécessite l'aide des archétypes du Créateur et du Destructeur. Le premier crée des nouveaux mondes, nouvelles missions, nouveaux modes de relation avec les gens et de nouveaux intérêts ... et le deuxième a la mission de se défaire de l’inutile – ce qui ne nous apporte pas de croissance, plaisir ou satisfaction.
Quand le Destructeur prédomine il peut être facile de se débarrasser des choses qui n'ont plus de sens dans notre vie; cella peut être un conjoint, un emploi, un mode de vie, etc.
Le danger est de faire trop le vide sans créer du nouveau qui soit connecté à son vrai MOI. Il peut se perdre dans l’imagination des possibilités et n’en concrétiser aucune.
Si le Créateur prédomine, On peut vouloir embrasser le monde et s’épuiser dans la difficulté de se livrer des aspects de sa vie qui n'ont plus aucun sens ou qui n'ont pas de validité. A tout vouloir on fini par rien avoir. L'accumulation de tâches ne nous rapprochera pas de notre essence et de notre bonheur, au contraire, cella va à peine nous tenir occupés pour qu’on ne sente pas cette distance.
Lorsque le Créateur et le Destructeur s’équilibrent, la vie est d'une simplicité parfaite. Nous avons tout ce nécessitons sans superflus inutiles. Nous réussissons à nous détacher de ce qui ne nous sert plus et à créer de nouvelles possibilités plus adaptées.
Dans le mythe du héros, ces archétypes peuvent apparaître comme la mort et la résurrection. On doit mourir pour renaître. Nous perdons quelque chose qui, en dépit de notre attachement, ne nous sert plus, et nous créons un nouveau mode de vie.
Nous craignons la mort, ne voulons pas y penser. Mais qui ne tue pas fini par créer en soi une sorte de mort-vivant ...
Les archétypes du voyage du héros à l'âge adulte Le GUERRIER et le CHARITABLE (ou Martyr)
(Cet article fait suite à la série: Mythe du Héros)
Au cours de la vie adulte, pour vaincre les obstacles et accepter les responsabilités, nous nécessitons la force des deux archétypes : Le GUERRIER et le CHARITABLE.
Les deux sont travailleurs, responsables, et se soucient, chacun à sa manière, de protéger se qui leur est le plus cher.
Le CHARITABLE tend à protéger les autres, même au prix de son sacrifice, Alors que le GUERRIER fait valoir ses droits dans le monde et va à la lutte.
Dans notre société ces formes adultes d’être ont été, pendant longtemps, séparées. Nous avions les femmes avec le profil plus CHARITABLE, et les hommes avec le profile GUERRIER. Actuellement, il est exigé que les deux archétypes soient chez tous les individus.
Nous voulons, des femmes et des hommes, qui soient charitables et lutteurs.
Quand l’archétype du GUERRIER est le plus énergisé, nous avons des personnes très compétitives, qui cherchent à se réaliser professionnellement même au détriment des autres. La devise est vaincre pour s’affirmer. La personne peut devenir rude ou endurcie.
Quand le CHARITABLE prédomine, il y a le danger que la personne se tourne seulement vers les autres et oublie ses besoins. Aider l’autre au détriment de soi-même. Cette attitude est très valorisée et nous avons l’habitude de juger les personnes «possédées » par le CHARITABLE comme altruistes.
Mais ce jugement précoce, que nous faisons, enlève la possibilité à la personne de fixer des limites dans ses relations et profiter avec plaisir de sa vie.
La responsabilité de l’adulte est de trouver l'équilibre délicat entre ses propres besoins et ceux des autres.
C’est dans cette phase que normalement naissent nos fils, et l’équilibre des ces deux archétypes permet d’offrir à nos enfants les ressources nécessaires à leurs développement et, d’établir les limites qui les aideront dans tous les aspects de leur vie d’adulte.
Equilibrer ces deux forces (archétypes) nous aide à protéger et à prendre soin de ceux que nous aimons et de nous-mêmes.
Au cours de la vie adulte, pour vaincre les obstacles et accepter les responsabilités, nous nécessitons la force des deux archétypes : Le GUERRIER et le CHARITABLE.
Les deux sont travailleurs, responsables, et se soucient, chacun à sa manière, de protéger se qui leur est le plus cher.
Le CHARITABLE tend à protéger les autres, même au prix de son sacrifice, Alors que le GUERRIER fait valoir ses droits dans le monde et va à la lutte.
Dans notre société ces formes adultes d’être ont été, pendant longtemps, séparées. Nous avions les femmes avec le profil plus CHARITABLE, et les hommes avec le profile GUERRIER. Actuellement, il est exigé que les deux archétypes soient chez tous les individus.
Nous voulons, des femmes et des hommes, qui soient charitables et lutteurs.
Quand l’archétype du GUERRIER est le plus énergisé, nous avons des personnes très compétitives, qui cherchent à se réaliser professionnellement même au détriment des autres. La devise est vaincre pour s’affirmer. La personne peut devenir rude ou endurcie.
Quand le CHARITABLE prédomine, il y a le danger que la personne se tourne seulement vers les autres et oublie ses besoins. Aider l’autre au détriment de soi-même. Cette attitude est très valorisée et nous avons l’habitude de juger les personnes «possédées » par le CHARITABLE comme altruistes.
Mais ce jugement précoce, que nous faisons, enlève la possibilité à la personne de fixer des limites dans ses relations et profiter avec plaisir de sa vie.
La responsabilité de l’adulte est de trouver l'équilibre délicat entre ses propres besoins et ceux des autres.
C’est dans cette phase que normalement naissent nos fils, et l’équilibre des ces deux archétypes permet d’offrir à nos enfants les ressources nécessaires à leurs développement et, d’établir les limites qui les aideront dans tous les aspects de leur vie d’adulte.
Equilibrer ces deux forces (archétypes) nous aide à protéger et à prendre soin de ceux que nous aimons et de nous-mêmes.
3/17/2010
Le parcours du Héros (jeunesse) - L'explorateur et l'Amant.
(Cet article fait suite à la série: Mythe du Héros)
Poursuivant notre voyage du héros, les archétypes qui constellent et prédominent pendant l'adolescence et le début de l’âge adulte nous aident à découvrir notre propre identité. Il est très commun dans l’adolescence que les individus forment des groupes et c’est justement ce groupe qui leur donnera le sens « d'identité » et d'appartenance au monde. Ce qui fait cette identité groupale est la reconnaissance que cet individu appartient à un groupe déterminé. L'identification peut se créer à travers les vêtements, le vocabulaire, le comportement, les goûts musicaux, etc. Mais comme cette identité
est créée par l'extérieur, elle ne restera pas longtemps et le jeune sentira le besoin de révéler et exprimer son véritable Moi (self).
J'ai besoin de savoir qui je suis pour chercher ce que je veux. Cela permet d'avoir une autonomie sur mon propre bonheur, et de travailler activement sur mon présent et mon futur.
Les archétypes de cette phase, comme le titre l'indique, sont l’AMANT et l’EXPLORATEUR.
Commençons par l’Explorateur. Comment cet archétype aide le Jeune à révéler son identité?
Fondamentalement, en créant une coupure entre le connu et l’inconnu. Encourageant à aller plus loin, sortir de sa zone de confort et à s’exposer au monde. L'explorateur veut de la distance, veut s'isoler pour savoir de quoi il est fait. Il craint que la communauté puisse l’influencer à renoncer à ce qu’il est, et à se perdre au travers des relations d'intimité.
L’explorateur nous permet de nous démarquer de nos parents et de gagner l’indépendance qui garantit l'autonomie de l'être. Il nous aide à explorer les différentes options et à ne pas s'engager avec aucune d'elles. Sa devise est la liberté.
Lorsque l'explorateur prédomine, nous découvrons notre identité nous différenciant des autres personnes. Les dangers de cette prédominance peuvent être divers comme, la difficulté d'établir des liens affectifs et de s'engager avec le travail. Le prix de la liberté peut être payé avec le sentiment de solitude.
Ne voulant pas renoncer à ses options, l'explorateur finit par ne s'engager avec aucune.
L'archétype de l'Amant fonctionne pratiquement à l'opposé et compense les aspects de l'explorateur. L'équilibre des deux permet à une personne de développer sa capacité d'aimer et de se compromettre sans perdre son sens de l'individualité.
L’amant nous aide à trouver notre identité à travers ce que nous aimons. Nous nous intéressons au romantique, à l’amour, au sexe…. pour faire des compromis avec nous et avec les autres…. Etudes, travail, partenaire etc… Nous commençons à décrire notre personnalité d’accord avec ce que nous faisons dans le monde et les relations que nous y établissons.
Petit teste : imaginez comment vous vous définiriez au premier contact avec une autre personne. Parleriez-vous de votre profession, de votre épouse (x), de vos enfants, de ce que vous aimez faire ?
Si la réponse est OUI, c’est que l’archétype l’amant exerce probablement une certaine influence sur vous.
Quels sont les dangers de la prédominance de cet archétype?
Peut-être un sentiment de manque de liberté et d’oubli de certaines parties de nous-mêmes.
Nous essayons d'être en subtil équilibre entre le Moi et l'autre. Céder aux désirs de l'autre peut être ressenti comme une frustration des désirs de Moi.
Lorsque le conflit de la dualité Amant X Explorateur est résolu, nous avons dans les récits héroïques, la découverte de la Terre promise.
L'arrivée dans ce lieu symbolise la rencontre de la véritable identité du héros et de sa connexion avec l'amour transcendant.
Le héros a une identité, ou, autrement dit, un sentiment d'autonomie manifesté par sa capacité de se connecter aux gens, de s'engager avec sa mission, et, d'accepter son destin.
La terre promise est l'endroit où nous pouvons être libres de vivre notre véritable nature , aimer et être aimés pour ce que nous sommes réellement. Peut-être pour vous la Terre promise est un lieu endroit, un espace où vous êtes, et vivez avec qui vous aimez. Ou, peut-être un état d'esprit qui vous accompagne partout où vous allez. En tout cas, restez vigilant afin de ne pas être chassé du paradis ...
Poursuivant notre voyage du héros, les archétypes qui constellent et prédominent pendant l'adolescence et le début de l’âge adulte nous aident à découvrir notre propre identité. Il est très commun dans l’adolescence que les individus forment des groupes et c’est justement ce groupe qui leur donnera le sens « d'identité » et d'appartenance au monde. Ce qui fait cette identité groupale est la reconnaissance que cet individu appartient à un groupe déterminé. L'identification peut se créer à travers les vêtements, le vocabulaire, le comportement, les goûts musicaux, etc. Mais comme cette identité
est créée par l'extérieur, elle ne restera pas longtemps et le jeune sentira le besoin de révéler et exprimer son véritable Moi (self).
J'ai besoin de savoir qui je suis pour chercher ce que je veux. Cela permet d'avoir une autonomie sur mon propre bonheur, et de travailler activement sur mon présent et mon futur.
Les archétypes de cette phase, comme le titre l'indique, sont l’AMANT et l’EXPLORATEUR.
Commençons par l’Explorateur. Comment cet archétype aide le Jeune à révéler son identité?
Fondamentalement, en créant une coupure entre le connu et l’inconnu. Encourageant à aller plus loin, sortir de sa zone de confort et à s’exposer au monde. L'explorateur veut de la distance, veut s'isoler pour savoir de quoi il est fait. Il craint que la communauté puisse l’influencer à renoncer à ce qu’il est, et à se perdre au travers des relations d'intimité.
L’explorateur nous permet de nous démarquer de nos parents et de gagner l’indépendance qui garantit l'autonomie de l'être. Il nous aide à explorer les différentes options et à ne pas s'engager avec aucune d'elles. Sa devise est la liberté.
Lorsque l'explorateur prédomine, nous découvrons notre identité nous différenciant des autres personnes. Les dangers de cette prédominance peuvent être divers comme, la difficulté d'établir des liens affectifs et de s'engager avec le travail. Le prix de la liberté peut être payé avec le sentiment de solitude.
Ne voulant pas renoncer à ses options, l'explorateur finit par ne s'engager avec aucune.
L'archétype de l'Amant fonctionne pratiquement à l'opposé et compense les aspects de l'explorateur. L'équilibre des deux permet à une personne de développer sa capacité d'aimer et de se compromettre sans perdre son sens de l'individualité.
L’amant nous aide à trouver notre identité à travers ce que nous aimons. Nous nous intéressons au romantique, à l’amour, au sexe…. pour faire des compromis avec nous et avec les autres…. Etudes, travail, partenaire etc… Nous commençons à décrire notre personnalité d’accord avec ce que nous faisons dans le monde et les relations que nous y établissons.
Petit teste : imaginez comment vous vous définiriez au premier contact avec une autre personne. Parleriez-vous de votre profession, de votre épouse (x), de vos enfants, de ce que vous aimez faire ?
Si la réponse est OUI, c’est que l’archétype l’amant exerce probablement une certaine influence sur vous.
Quels sont les dangers de la prédominance de cet archétype?
Peut-être un sentiment de manque de liberté et d’oubli de certaines parties de nous-mêmes.
Nous essayons d'être en subtil équilibre entre le Moi et l'autre. Céder aux désirs de l'autre peut être ressenti comme une frustration des désirs de Moi.
Lorsque le conflit de la dualité Amant X Explorateur est résolu, nous avons dans les récits héroïques, la découverte de la Terre promise.
L'arrivée dans ce lieu symbolise la rencontre de la véritable identité du héros et de sa connexion avec l'amour transcendant.
Le héros a une identité, ou, autrement dit, un sentiment d'autonomie manifesté par sa capacité de se connecter aux gens, de s'engager avec sa mission, et, d'accepter son destin.
La terre promise est l'endroit où nous pouvons être libres de vivre notre véritable nature , aimer et être aimés pour ce que nous sommes réellement. Peut-être pour vous la Terre promise est un lieu endroit, un espace où vous êtes, et vivez avec qui vous aimez. Ou, peut-être un état d'esprit qui vous accompagne partout où vous allez. En tout cas, restez vigilant afin de ne pas être chassé du paradis ...
L’orphelin et l'Innocent - Archétypes du mythe du héros
Les archétypes du mythe du héros dans l'enfance - l'ORPHELIN et l’INNOCENT
De même que l'espèce humaine porte dans son ADN caractéristiques anatomiques et physiologiques qui caractérisent les individus (au sein de leur groupe d'humains), elle a aussi des contenus psychologiques universels qui vont façonner le développement des relations humaines.
Nous avons tous une idée de ce qu'est une «mère», un «sage», un fou », un« dieu », et ainsi de suite. C'est comme si notre psyché était peuplée de nombreux personnages qui ont une capacité plus ou moins grande de nous influencer pendant les différentes phases de notre vie.
Tous ces personnages archétypaux se retrouvent chez les hommes, à travers les âges et dans toutes les cultures. Chaque histoire mythologique est basée sur un ou plusieurs archétypes. Ces histoires nous parlent de nos caractéristiques et de la façon de nous mouvoir dans le monde.
Retournant maintenant au titre de cet article, parlons des archétypes qui apparaissent dans notre enfance et comment ils nous aident et nous influencent.
La chose la plus importante pour le développement d'un enfant/personne est la sécurité. Etre en sécurité, c’est bénéficier de la protection et l’assistance pour sa croissance.
Deux archétypes apparaissent pour aider l'enfant/personne dans sa quête de sécurité: l'ORPHELIN et l’INNOCENT.
Deux archétypes apparaissent pour aider l'enfant/personne dans sa quête de sécurité: l'ORPHELIN et l’INNOCENT.
Lorsque les deux apparaissent de façon équilibrée et non pas en opposition, nous avons un enfant/personne qui sait évaluer une situation avec précision, et sait quand il peut confier, ou pas.
Ces archétypes servent à garantir la sécurité, nous pouvons voir la douleur à l'intérieur et à l’extérieur de nous, et avoir la foi nécessaire pour renverser des situations négatives. Un héros qui a l'ORPHELIN et l’INNOCENT bien intégré, n’est pris ni par le pessimisme, ni par l’optimisme. Il a du DISCERNEMENT.
La pensée de l'enfant est concrète et a tendance à juger les choses de forme limitée et dualiste. Il sépare en BOM ou MAUVAIS. L'intégration de ces archétypes nous donne la capacité de connaître le bien et le mal qui existe dans les choses et les gens (y compris en nous mêmes). Et alors nous apprenons, non seulement, en qui confier, mais aussi, quand et dans quelles circonstances.
Il est important de se rappeler que l'ORPHELIN et l’INNOCENT ne sont uniquement présents dans notre enfance, mais toute notre vie.
Ce qui se passe dans l’enfance est le développement de ces thèmes archétypaux et une fixation plus forte à l’un d’eux. Ce qui compromet notre façon d’être jusqu'à ce que le conflit soit résolu et les deux puissent s’harmoniser.
Ce qui se passe dans l’enfance est le développement de ces thèmes archétypaux et une fixation plus forte à l’un d’eux. Ce qui compromet notre façon d’être jusqu'à ce que le conflit soit résolu et les deux puissent s’harmoniser.
Quand l’INNOCENT est le plus développé, nous avons tendance à être optimistes, à confier excessivement et à négliger notre sécurité. Les gens qui ont en eux l'enfant innocent, ont tendance à être joyeux mais avec peu de patience envers les gens négatifs.
Ils ont l‘impulsivité de ceux qui ne croient pas qu'ils peuvent se blesser, Ils rentrent, tête la première, dans les relations amoureuses, « cette fois va être la bonne ! », ils vont vivre avec leur « amour » dans le premier mois de connaissance pour se séparer dans le suivant.
L’INNOCENT a tendance à avoir des expectatives très élevées à propos des choses et des gens, et quand il est frustré, il les jette et entre dans une dynamique d’ORPHELIN
Ils ont l‘impulsivité de ceux qui ne croient pas qu'ils peuvent se blesser, Ils rentrent, tête la première, dans les relations amoureuses, « cette fois va être la bonne ! », ils vont vivre avec leur « amour » dans le premier mois de connaissance pour se séparer dans le suivant.
L’INNOCENT a tendance à avoir des expectatives très élevées à propos des choses et des gens, et quand il est frustré, il les jette et entre dans une dynamique d’ORPHELIN
Lorsque l'ORPHELIN est plus présent, nous portons une mélancolie et une méfiance très souvent injustifiées, comme si nous étions toujours en danger. Nous attachons une grande importance à des petites choses et avons tendance à agir comme des victimes impuissantes. Nous voulons que les autres nous aident, mais aucune aide n’est suffisante. Les objectifs semblent impossibles, et avec le temps, nous abandonnons le vouloir et le rêve pour éviter la souffrance que notre imagination a créée.
Tant qu’il n’y a pas une intégration de ces deux archétypes, nous vivons dans une éternelle déception et, le plus probable, sautons d’un archétype à l’autre.
Accepter la vie telle qu'elle est, avec ses joies et ses tristesses c’est ce qui nous donne la paix et la satisfaction, c’est ce qui nous permet d'affronter la vie sans les craintes et les déceptions de l'innocent.
La vie est ce qu'elle est, et la beauté est dans le chercher et le vivre, pas seulement dans la conquête ou l’acquisition de ce que nous voulons.
La vie est ce qu'elle est, et la beauté est dans le chercher et le vivre, pas seulement dans la conquête ou l’acquisition de ce que nous voulons.
Références : Pearson, C.S. 1991 : http://www.herowithin.com/arch101.html
Le mythe du héros comme représentation de devenir un adulte.
Le mythe du héros est un thème récurrent dans les contes et légendes de toutes les cultures depuis les temps les plus anciens. Il représente la transition mentale entre une phase de notre vie et la suivante. Le mythe du héros (qu’il soit - Hercules, Adonis, Frodo Baggins, Superman, etc.) Contient des éléments constants. L’héros commence toujours son voyage à partir d'un lieu de confort à la recherche de quelque chose de mieux, en chemin il rencontre des ennemis, surmonte des difficultés et finalement retourne à l'endroit d’où il est venu, mais transformé en héros.
Ce devenir un héros, implique inévitablement des sacrifices, des renonciations, de l’abnégation et beaucoup d’efforts - comme une analogie à ce que nous devons surmonter pour nous transformer en adultes.
Nous pouvons déjà considérer la naissance comme un acte héroïque ; nous abandonnons le confort de l'utérus, nous efforçons pour naître et allons en direction de l’inconnu pour participer activement à notre croissance. Ce processus qui implique du renoncement, de l’abnégation et des efforts, est récompensé par la croissance et le développement du bébé.
La même chose se reproduit à l'adolescence / jeune adulte. Nous sommes obligés de quitter la maison de nos parents ou une situation confortable pour explorer le monde et prendre des engagements (travail, relations amoureuses, comptes, etc.). Notre objectif est de conquérir notre propre identité et d’avoir la récompense le bonheur.
Qu’est donc cette chose, en nous, qui nous oblige à de telles actions ? Comment savons-nous quand vient le moment de passer d’une phase psychique à l'autre?
Dans la psychologie analytique, nous appelons cella les archétypes.
Autrefois il y avait des rites de passage où il était clair quand est ce qu’un enfant entrait dans l'âge adulte. Cella arrivait vers les 12 ans en accord avec le développement complet des organes et des caractéristiques sexuels de la personne. Ces rites entraînaient l’éloignement des parents et la reconnaissance sociale que l'enfant était devenu adulte.
Il est très fréquent, de nos jours, de voir des gens avec 30, 40, 50 ans, qui n’ont pas encore commencé une vie adulte. Ils peuvent être mariés, travailler, avec des fils ... mais il leur manque certaines caractéristiques essentielles qui différencient un adulte.
Manque d’identité, de compromis et engagements envers leurs relations amoureuses ou carrière professionnelle, de responsabilité dans l'éducation des ses enfants, etc.
Nous ne définissons pas le héros ou l’adulte par ses actes mais par la cohérence de ceux-ci.
Dans le prochain article, je vous parlerais sur ce que sont les archétypes et comment nous les retrouvons tout au long de notre vie.
Ce devenir un héros, implique inévitablement des sacrifices, des renonciations, de l’abnégation et beaucoup d’efforts - comme une analogie à ce que nous devons surmonter pour nous transformer en adultes.
Nous pouvons déjà considérer la naissance comme un acte héroïque ; nous abandonnons le confort de l'utérus, nous efforçons pour naître et allons en direction de l’inconnu pour participer activement à notre croissance. Ce processus qui implique du renoncement, de l’abnégation et des efforts, est récompensé par la croissance et le développement du bébé.
La même chose se reproduit à l'adolescence / jeune adulte. Nous sommes obligés de quitter la maison de nos parents ou une situation confortable pour explorer le monde et prendre des engagements (travail, relations amoureuses, comptes, etc.). Notre objectif est de conquérir notre propre identité et d’avoir la récompense le bonheur.
Qu’est donc cette chose, en nous, qui nous oblige à de telles actions ? Comment savons-nous quand vient le moment de passer d’une phase psychique à l'autre?
Dans la psychologie analytique, nous appelons cella les archétypes.
Autrefois il y avait des rites de passage où il était clair quand est ce qu’un enfant entrait dans l'âge adulte. Cella arrivait vers les 12 ans en accord avec le développement complet des organes et des caractéristiques sexuels de la personne. Ces rites entraînaient l’éloignement des parents et la reconnaissance sociale que l'enfant était devenu adulte.
Il est très fréquent, de nos jours, de voir des gens avec 30, 40, 50 ans, qui n’ont pas encore commencé une vie adulte. Ils peuvent être mariés, travailler, avec des fils ... mais il leur manque certaines caractéristiques essentielles qui différencient un adulte.
Manque d’identité, de compromis et engagements envers leurs relations amoureuses ou carrière professionnelle, de responsabilité dans l'éducation des ses enfants, etc.
Nous ne définissons pas le héros ou l’adulte par ses actes mais par la cohérence de ceux-ci.
Dans le prochain article, je vous parlerais sur ce que sont les archétypes et comment nous les retrouvons tout au long de notre vie.
3/14/2010
Le Coaching, le coach, l'univers et le reste!
Pourquoi le coaching ? Qu’est ce le coaching ? C’est quoi un Coach ? A quoi ça sert ? etc...
Le coach est le résultat de milliers d’heures d'études, questionnements, recherches, lectures et essais ratés.
Il a fallu qu'il regarde au plus profond du MOI, qu'il danse avec ses démons et qu'il accepte d'être en permanence jugé, évalué, mis à nu.
Chacun doit trouver SES réponses car le coach n'est là que pour vous aider à en accoucher.
(souvent, sinon toujours, elles sont déjà en vous mais noyées entre mille autres)
Il vous sauvegarde de ces milliers d’essais, recherches, questionnements, occasions ratées et temps perdu.
J'espère avoir été suffisamment clair, sinon ce sera une des occasions ratées ;) .
Toutes vos questions sont les bienvenues...
Qu’attendez-vous ?
Le coach est le résultat de milliers d’heures d'études, questionnements, recherches, lectures et essais ratés.
Il a fallu qu'il regarde au plus profond du MOI, qu'il danse avec ses démons et qu'il accepte d'être en permanence jugé, évalué, mis à nu.
Chacun doit trouver SES réponses car le coach n'est là que pour vous aider à en accoucher.
(souvent, sinon toujours, elles sont déjà en vous mais noyées entre mille autres)
Il vous sauvegarde de ces milliers d’essais, recherches, questionnements, occasions ratées et temps perdu.
J'espère avoir été suffisamment clair, sinon ce sera une des occasions ratées ;) .
Toutes vos questions sont les bienvenues...
Qu’attendez-vous ?
3/08/2010
2/18/2010
Citations
Carl Gustav Jung
- ... on ne reconnaît jamais, en quoi que ce soit, davantage que ce que l'on est soi-même.
- Ce n'est pas en regardant la lumière qu'on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.
- Ce qu'on ne veut pas savoir de soi-même finit par arriver de l'extérieur comme un destin.
- Le moi, dans un certain sens, est comme une fente mobile qui se déplace sur un film, progressivement. Les potentialités futures du moi relèvent de son ombre présente. Nous savons ce que nous avons été, mais nous ignorons ce que nous serons.
- Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie.
- On ne peut voir la lumière sans l'ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.
- Pourquoi oublie-t-on toujours qu'il n'y a rien de grand ni de beau dans le vaste domaine de la culture humaine qui ne soit dû primitivement à une soudaine et heureuse inspiration?
- Qui regarde dehors rêve. Qui regarde à l'intérieur se réveille.
- Rien n'influence plus un individu que son environnement psychologique et particulièrement, dans le cas des enfants, la vie que leurs parents auraient souhaitée avoir.
- Sans émotions, il est impossible de transformer les ténèbres en lumière et l'apathie en mouvement.
- Le corps est pour l'homme un ami douteux; il produit souvent ce que nous n'aimons pas; à son égard nous nous tenons sur nos gardes; car il y a trop de choses dans le corps qui ne peuvent être mentionnées. Le corps nous sert souvent psychologiquement à personnifier notre ombre.
Joseph Campbell
- Lorsque tu poursuivras ton bonheur, des portes s’ouvriront où tu ne pensais pas en trouver ; et où il n’y aurait pas de porte pour un autre.
- Le privilège d’une vie est d’être qui vous êtes.
- La seule manière de devenir un être humain est de se relier à d'autres êtres humains.
- Le but ultime de la quête n'est ni l'extase, ni la libération. C'est la sagesse et la faculté de servir autrui. C'est l'une des nombreuses distinctions entre un personnage célèbre et un héros, car le premier vit uniquement pour lui-même tandis que le second s'efforce de sauver la société.
- Nous sommes si occupés à agir pour atteindre un but extérieur que nous oublions la valeur intérieure, ce ravissement d'être en vie et d'en avoir conscience.
- La mythologie s'applique à tous les stades de la vie. Elle est présente dans toutes les cérémonies d'initiation, lorsque l'enfant devient adulte ou lorsque le célibataire entre dans la vie matrimoniale. Tous les rituels relèvent de la mythologie. Ils symbolisent notre passage d'un rôle à l'autre, l'abandon de l'ancien et l'acceptation du nouveau, l'engagement au sein d'une nouvelle profession .
Douglas Adams :)
- N'est-il pas suffisant de contempler un jardin si magnifique sans avoir à croire en plus que des fées l'habitent?
- ça me flanque la migraine rien qu'à m'abaisser à essayer de penser à votre niveau.
- L'une des choses que Jorge avait toujours eu le plus de mal à comprendre chez les humains était leur manie de perpétuellement dire et répéter les plus plates évidences, genre : « Quelle belle journée » ou : « Comme vous êtes grand » ou bien : « Chéri, j'ai l'impression que t'es tombé au fond d'un puits de dix mètres, est-ce que ça va ? » Au début, Jorge avait bâti une théorie pour justifier ce comportement bizarre : peut-être que si les êtres humains cessaient d'agiter les lèvres, leur bouche risquait de s'ankyloser. Après quelques mois de réflexion et d'observation, il abandonna cette théorie au profit d'une autre : s'ils cessaient d'agiter les lèvres, leur cerveau se mettait à travailler.
(en construction)
2/16/2010
« Brain rules » de John Medina
Dans le livre brain rulesde John Medina, un scientifique spécialiste du cerveau. Il y donne 12règles basées sur des études scientifiques qui résument ce qu’on saitsur le fonctionnement de notre cerveau. je propose ici un résumé des 12 règles qu’il propose :
- l’exercice physique améliore la puissance du cerveau ;
- le cerveau humain est le fruit de l’évolution ;
- tous les cerveaux sont câbles différemment ;
- on ne fait pas attention aux choses ennuyeuses ;
- répéter pour se souvenir ;
- se souvenir pour répéter ;
- qui dort bien pense bien ;
- les cerveaux stressés apprennent moins bien ;
- stimuler le plus de sens possibles ;
- la vue écrase tous les autres sens ;
- les cerveaux masculins et féminins sont différents ;
- nous sommes des explorateurs nés.
La règle numéro 1 est l’exercice physique améliore la puissance du cerveau.En effet, notre cerveau s’est construit quand nous parcourrions lasavane à la recherche de nourriture en essayant d’échapper à nosprédateurs. Nous marchions alors entre 10 et 20 km par jour. Notrecerveau a besoin d’être oxygéné pour fonctionner au mieux et l’exercicefavorise cette oxygénation. Ce qui est remarquable c’est que lebénéfice est immédiat et à long terme. Faire de l’exercice a des vertusbénéfiques pour la quasi-totalité des fonctions biologiques et enparticulier pour le cerveau. 2 à 3 séances d’une demi-heurehebdomadaire de marche réduisent de 50 % le risque de démence et de60 % de souffrir de la maladie de Parkinson, sans compter la diminutiondu risque de maladies cardio-vasculaires ! Donc, bougeons-nous !
Pour finir voici quelques idées mentionnées par l’auteur pour améliorer l’enseignement et le travail :
L’originalité du cerveau humain est de posséder un cortex, lieu dela pensée symbolique. Tout ça proviendrait de changements brutaux duclimat qui nous ont forcés à trouver des moyens de nous adapter auchangement. Pour ce faire, nous aurions un cerveau avec deux capacitésimportantes et complémentaires : une base de données pour stocker nosconnaissances et une capacité d’improvisation à partir de cette base dedonnées. Quand nous sommes devenus des bipèdes, l’économie d’énergiegénérée a été utilisée pour faire grossir notre cerveau (2 % de lamasse du corps et 20 % de sa consommation d’énergie). Notre tête agrossi en conséquence. Pour pouvoir enfanter, nous avons dû mettre aumonde des bébés au cerveau encore incomplet et devenir de bonsenseignants pour transmettre nos connaissances à ces machines àapprendre que sont nos enfants. Et comme nous étions individuellementfaibles, nous avons dû apprendre à coopérer et donc à communiquer et àdeviner les pensées des autres pour les comprendre et les influencer.
Pour finir sur ce sujet, que pouvons nous déduire de cette règle pour la vie de tous les jours ?
L’auteur en déduit quelques propositions pour l’enseignement :
Les règles 5 et 6 parlent de la mémoire et de son fonctionnement. Commençons par la règle n°5 : répéter pour se souvenir.
La mémoire est quelque chose de très complexe. Nous en avons deplusieurs types (déclarative ou non ; auditive, visuelle ouconceptuelle ; sémantique, spatiale ou prospective, etc). Celle quinous intéresse pour l’apprentissage est la mémoire « déclarative » : onpeut décrire avec des mots ce qu’on a appris. Ce processus demémorisation se décompose en 4 étapes : encodage, stockage, rappel etoubli. Les quelques premières secondes de ce processus (l’encodage)déterminent si on va retenir quelque chose. Certains encodages sontautomatiques, d’autres nécessitent des efforts. Ce processus d’encodagedécoupe l’information en de nombreux éléments traités par différenteszones du cerveau. On a pu montrer que plus l’information est encodée defaçon élaborée au moment de l’apprentissage, plus la mémorisation estbonne, qu’une trace de mémoire semble stockée au même(s) endroit(s)dans le cerveau que là ou l’information initiale a été traitée et quele rappel peut être amélioré si on reproduit les conditions environnantl’apprentissage.
Pour les encodages demandant des efforts, on doit répéter lastimulation. En effet, les informations sont d’abord traitées enmémoire immédiate (capacité : 7 éléments pendant 30 secondes enmoyenne), dont elles disparaissent si elles ne sont pas répétées. Ellesvont ensuite en mémoire de travail où elles peuvent rester de 1h à 1h30avant de passer en mémoire à long terme. Si les informations ne sontpas répétées dans ce délai, la mémorisation échoue. Il est donccritique de répéter pour mémoriser.
Quelques idées proposées par l’auteur pour améliorer l’apprentissage :
Le cerveau reçoit sans arrêt de nouvelles informations qu’il intègreà celles qu’il a déjà mémorisé. Il essaie désespérément d’organisertoutes ces informations très variées et est prêt pour cela à modifierdes anciens souvenirs pour en enregistrer des nouveaux. Ainsi lesinformations mémorisées ne sont pas si stables dans le temps qu’onpourrait le croire. Nous avons donc une vue très approximative de laréalité et de notre passé. Pour éviter des modifications futures etconsolider certaines informations, il existe un moyen : la répétitionqui force à re-consolider les informations déjà mémorisées. Pour êtreefficaces, ces répétitions doivent être suffisamment espacées (decombien de temps reste mystérieux) et les plus élaborées possibles.Elles auront alors comme effet d’ajouter à la base d’information plutôtqu’à la modifier. Et plus le temps passe, moins la répétition a besoind’être longue pour être efficace.
Les moyens de rappel des mémoires vont de rappels détaillés dans lesinstants qui suivent l’exposition à l’information à des rappelsfragmentaires où le cerveau reconstruit l’information à partir defragments bien plus tard. Le processus de mémorisation jusqu’aux tracesmémorielles définitives dans le cortex prend plusieurs années (10 ouplus) pendant lesquelles l’hippocampe réinstalle inlassablement lestraces mémorielles dans le cortex.
Pour clore cette question du fonctionnement de la mémoire, ladernière étape de la mémorisation est l’oubli. Celui-ci nous permet depriorétiser les événements et donc de supprimer ceux qui ne concernentpas notre survie et qui prennent de la place utile. Il est doncindispensable.
Répétons encore une fois : il faut répéter l’informationdans la minute pour faire passer l’information de la mémoire immédiateà la mémoire de travail, dans les 90 min pour la faire passer dans lamémoire à long terme et ensuite plusieurs fois pendant des semaines,des mois et des années pour former les traces mémorielles définitivesqui finiront par être oubliées si elles ne servent plus à rien !
Qui dort bien pense bien. Notre cerveau est le lieude luttes constantes entre des hormones qui nous maintiennent éveilléset d’autres qui nous endorment. Ceci conduit à notre cycle deveille/sommeil quotidien et incidentalement au besoin universel desieste en début d’après-midi. Ce cycle varie selon les personnes entermes de quantité de sommeil nécessaire et de moment de sommeilprivilégié dans la journée. Ceux pour qui ce rythme correspond auxcontraintes de la vie en société sont favorisés ! Un manque de sommeil(même faible) provoque des déficits d’attention, de capacités decompréhension, de mémorisation, et mêmes motrices. En effet le cerveauest très actif pendant les périodes de sommeil, ces périodes sont doncindispensables. L’auteur en déduit les idées suivantes : organiser letravail en fonction des chronotypes en autorisant des horaires décalés,promouvoir la sieste et obliger les gens à dormir une nuit sur unproblème avant d’y proposer des solutions.
Les cerveaux stressés apprennent moins bien. Notresystème de réponse au stress a évolué en réponse à des menaces vitalesmais courtes (survivre face à un danger imminent) et pas pour répondreà un stress chronique. Les effets de l’adrénaline et du cortisol quandils sont trop présents sont mauvais pour la santé : risquescardio-vasculaires, diminution des capacités d’apprentissage et demémorisation. La pire forme de stress est le manque de contrôle sur lasource de stress. La stabilité émotionnelle à la maison est de ce faitle facteur principal déterminant le succès ou l’échec des enfants dansle système éducatif.
L’auteur propose un système où on aiderait gratuitement les parentsà établir cette stabilité pour aider leurs enfants. Et au travail, pourdétecter les situations stressantes, il suffirait de détecter lesmoments où les employés se sentent le plus hors de contrôle de lasituation.
Stimuler le plus de sens possibles. Nos sensfonctionnent de concert et contribuent tous ensemble à la mémorisation.Plus une expérience stimule de sens, plus sa mémorisation est efficace.De plus, le cerveau semble utiliser ces différents sens lors du rappeld’une expérience. En particulier l’odorat est très efficace pourramener à la conscience des souvenirs.
Des idées d’exploitation de cette règle par l’auteur sont : fairedes cours stimulant un maximum de sens différents, créer des marquesavec des expériences multisensorielles, utiliser les mêmes odeurs lorsde l’apprentissage que celles qui sont présentes lors des situationsd’exploitation des ces apprentissages (apprendre la mécanique auto dansun garage avec des odeurs d’huile de vidange par exemple).
La vue écrase tous les autres sens. La vue estnotre sens le plus développé. En effet, le volume du cerveau consacréau traitement des informations visuelles est près de la moitié de sonvolume total. Nous ne voyons que la représentation que construit notrecerveau, représentation qui n’est pas exacte (pensez à toutes lesillusions d’optique classiques). Nous apprenons donc bien mieux avecdes images et des dessins qu’avec des mots.
L’auteur encourage donc les enseignants à utiliser plus de supportsvisuels en tous genres (photos, dessins, animations) et à jeter leurstransparents pleins de mots. Tout ceci conforte tout le bien que jepense des différentes méthodes de cartographie mentales (cartesheuristiques, schémas conceptuels, etc) que j’utilise quotidiennementdepuis quelques années et qui sont trop méconnues à mon avis.
Les cerveaux masculins et féminins sont différents. Commevous le savez tous les hommes et les femmes diffèrent génétiquement parleurs chromosomes XX pour les femmes et XY pour les hommes. Or lechromosome X est porteur d’un nombre très élevé de gènes liés à laconstruction du cerveau. Les filles bénéficient donc des gènes deschromosomes X de leur père et de leur mère alors que les garçons n’ontque celui qui leur vient de leur mère… Ce qui peut expliquer uncertain nombre de comportements ;).
Si on s’intéresse maintenant à la structure du cerveau, on constatedes différences selon le sexe : les tailles de certaines régions, larapidité de production de certains neuro-transmetteurs, etc. Cesdifférences sont-elles significatives ? On ne le sait pas.
Regardons maintenant les comportements typiques des hommes et des femmes. Attention, ces différences sont statistiques en ne concernent donc pas des individus particuliers. Unedes premières différences sont les maladies mentales qui touchent trèsdifféremment les hommes et les femmes. Une autre est la réponse à unstress émotionnel. Les femmes ont tendance à mémoriser les détails dela situation alors que les hommes mémoriseraient plutôt une vued’ensemble. Les filles ont de bien meilleures capacités verbales queles garçons. Elles ont en général des relations entre elles basées surla parole alors que les garçons aiment faire des choses ensemble, laplupart du temps en compétition. Où un garçon dominant dirait « faisça » une fille dominante dirait plutôt « faisons ça ». Ces tendancesstatistiques se forment très tôt et sont indépendantes de l’âge, del’époque, de la géographie. Cependant les liens entre les différencesbiologiques et les différences comportementales sont encore grandementinconnus…
Qu’en déduire pour la vie de tous les jours ? L’auteur fait quelques propositions :
On commence à comprendre le rôle des différentes régions du cerveaudans ce processus et on a montré que certaines régions du cerveauadulte restaient aussi malléables que celui du nouveau-né, ce quiconfirme notre évidente capacité d’apprentissage tout au long de la vie.
La conclusion du livre est que la curiosité est notre meilleurequalité et qu’il faut l’encourager le plus possible chez nos enfants.
Pour finir voici quelques idées mentionnées par l’auteur pour améliorer l’enseignement et le travail :
- organiser des séances de sport de 20 à 30 min en début de matinée et en début d’après-midi ;
- mettre des tapis roulants dans les salles de classe et les bureaux(il l’a fait dans le sien avec un support pour son ordinateur) ;
- faire en sorte que le travail se fasse dans la journée pour laisserle temps de loisir nécessaire pour faire du sport et bien dormir (viveles 35 heures !) ;
- faire les réunions de travail en se promenant plutôt qu’enfermés dans une salle de réunion.
L’originalité du cerveau humain est de posséder un cortex, lieu dela pensée symbolique. Tout ça proviendrait de changements brutaux duclimat qui nous ont forcés à trouver des moyens de nous adapter auchangement. Pour ce faire, nous aurions un cerveau avec deux capacitésimportantes et complémentaires : une base de données pour stocker nosconnaissances et une capacité d’improvisation à partir de cette base dedonnées. Quand nous sommes devenus des bipèdes, l’économie d’énergiegénérée a été utilisée pour faire grossir notre cerveau (2 % de lamasse du corps et 20 % de sa consommation d’énergie). Notre tête agrossi en conséquence. Pour pouvoir enfanter, nous avons dû mettre aumonde des bébés au cerveau encore incomplet et devenir de bonsenseignants pour transmettre nos connaissances à ces machines àapprendre que sont nos enfants. Et comme nous étions individuellementfaibles, nous avons dû apprendre à coopérer et donc à communiquer et àdeviner les pensées des autres pour les comprendre et les influencer.
Pour finir sur ce sujet, que pouvons nous déduire de cette règle pour la vie de tous les jours ?
- Toute stratégie d’enseignement doit développer à la fois lesconnaissances (notre base de données) et nos capacités d’improvisation(résolution de problème, raisonnement) de façon équilibrée ;
- notre performance d’apprentissage est fortement influencée par la relation (émotionnelle) que nous avons avec l’enseignant ;
- les capacités relationnelles sont critiques pour toute personne en position d’encadrement ou d’enseignement.
L’auteur en déduit quelques propositions pour l’enseignement :
- personnaliser au maximum l’enseignement. Pour cela, il faut réduire le nombre d’enfants par classe ;
- recruter les enseignants en fonction de leur capacité à comprendreles élèves (des tests existent) : capacité à percevoir si un élève acompris ou non ce qui est enseigné, etc ;
- utiliser des logiciels permettant de personnaliser l’apprentissagede chaque élève en complément des cours donnés par l’enseignant.
- les émotions attirent notre attention ;
- on perçoit et on retient d’abord l’ensemble avant les détails ;
- le cerveau est monotâche : on ne peut faire attention à plusieurschoses en même temps. Quelqu’un qui est dérangé fera 50 % plusd’erreurs et mettra jusqu’à 2 fois plus de temps à accomplir une tâche ;
- le cerveau a besoin de pauses.
Les règles 5 et 6 parlent de la mémoire et de son fonctionnement. Commençons par la règle n°5 : répéter pour se souvenir.
La mémoire est quelque chose de très complexe. Nous en avons deplusieurs types (déclarative ou non ; auditive, visuelle ouconceptuelle ; sémantique, spatiale ou prospective, etc). Celle quinous intéresse pour l’apprentissage est la mémoire « déclarative » : onpeut décrire avec des mots ce qu’on a appris. Ce processus demémorisation se décompose en 4 étapes : encodage, stockage, rappel etoubli. Les quelques premières secondes de ce processus (l’encodage)déterminent si on va retenir quelque chose. Certains encodages sontautomatiques, d’autres nécessitent des efforts. Ce processus d’encodagedécoupe l’information en de nombreux éléments traités par différenteszones du cerveau. On a pu montrer que plus l’information est encodée defaçon élaborée au moment de l’apprentissage, plus la mémorisation estbonne, qu’une trace de mémoire semble stockée au même(s) endroit(s)dans le cerveau que là ou l’information initiale a été traitée et quele rappel peut être amélioré si on reproduit les conditions environnantl’apprentissage.
Pour les encodages demandant des efforts, on doit répéter lastimulation. En effet, les informations sont d’abord traitées enmémoire immédiate (capacité : 7 éléments pendant 30 secondes enmoyenne), dont elles disparaissent si elles ne sont pas répétées. Ellesvont ensuite en mémoire de travail où elles peuvent rester de 1h à 1h30avant de passer en mémoire à long terme. Si les informations ne sontpas répétées dans ce délai, la mémorisation échoue. Il est donccritique de répéter pour mémoriser.
Quelques idées proposées par l’auteur pour améliorer l’apprentissage :
- s’assurer que les apprenants comprennent ce qu’ils apprennent.Il est illusoire d’apprendre des choses par cœur et d’espérer voir leursignification apparaître magiquement. Pour ce faire, l’utilisation denombreux exemples significatifs pour les apprenants est une méthodeefficace ;
- les introductions sont les moments les plus importants : les rendrepassionnantes, elles fourniront un encodage plus riche et donc unemémorisation plus efficace ;
- faire en sorte d’utiliser des environnements d’apprentissage lesplus proches possibles de l’environnement de rappel (apprendre à l’oraldes leçons où l’examen est oral, favoriser l’apprentissage, etc).
Le cerveau reçoit sans arrêt de nouvelles informations qu’il intègreà celles qu’il a déjà mémorisé. Il essaie désespérément d’organisertoutes ces informations très variées et est prêt pour cela à modifierdes anciens souvenirs pour en enregistrer des nouveaux. Ainsi lesinformations mémorisées ne sont pas si stables dans le temps qu’onpourrait le croire. Nous avons donc une vue très approximative de laréalité et de notre passé. Pour éviter des modifications futures etconsolider certaines informations, il existe un moyen : la répétitionqui force à re-consolider les informations déjà mémorisées. Pour êtreefficaces, ces répétitions doivent être suffisamment espacées (decombien de temps reste mystérieux) et les plus élaborées possibles.Elles auront alors comme effet d’ajouter à la base d’information plutôtqu’à la modifier. Et plus le temps passe, moins la répétition a besoind’être longue pour être efficace.
Les moyens de rappel des mémoires vont de rappels détaillés dans lesinstants qui suivent l’exposition à l’information à des rappelsfragmentaires où le cerveau reconstruit l’information à partir defragments bien plus tard. Le processus de mémorisation jusqu’aux tracesmémorielles définitives dans le cortex prend plusieurs années (10 ouplus) pendant lesquelles l’hippocampe réinstalle inlassablement lestraces mémorielles dans le cortex.
Pour clore cette question du fonctionnement de la mémoire, ladernière étape de la mémorisation est l’oubli. Celui-ci nous permet depriorétiser les événements et donc de supprimer ceux qui ne concernentpas notre survie et qui prennent de la place utile. Il est doncindispensable.
Répétons encore une fois : il faut répéter l’informationdans la minute pour faire passer l’information de la mémoire immédiateà la mémoire de travail, dans les 90 min pour la faire passer dans lamémoire à long terme et ensuite plusieurs fois pendant des semaines,des mois et des années pour former les traces mémorielles définitivesqui finiront par être oubliées si elles ne servent plus à rien !
Qui dort bien pense bien. Notre cerveau est le lieude luttes constantes entre des hormones qui nous maintiennent éveilléset d’autres qui nous endorment. Ceci conduit à notre cycle deveille/sommeil quotidien et incidentalement au besoin universel desieste en début d’après-midi. Ce cycle varie selon les personnes entermes de quantité de sommeil nécessaire et de moment de sommeilprivilégié dans la journée. Ceux pour qui ce rythme correspond auxcontraintes de la vie en société sont favorisés ! Un manque de sommeil(même faible) provoque des déficits d’attention, de capacités decompréhension, de mémorisation, et mêmes motrices. En effet le cerveauest très actif pendant les périodes de sommeil, ces périodes sont doncindispensables. L’auteur en déduit les idées suivantes : organiser letravail en fonction des chronotypes en autorisant des horaires décalés,promouvoir la sieste et obliger les gens à dormir une nuit sur unproblème avant d’y proposer des solutions.
Les cerveaux stressés apprennent moins bien. Notresystème de réponse au stress a évolué en réponse à des menaces vitalesmais courtes (survivre face à un danger imminent) et pas pour répondreà un stress chronique. Les effets de l’adrénaline et du cortisol quandils sont trop présents sont mauvais pour la santé : risquescardio-vasculaires, diminution des capacités d’apprentissage et demémorisation. La pire forme de stress est le manque de contrôle sur lasource de stress. La stabilité émotionnelle à la maison est de ce faitle facteur principal déterminant le succès ou l’échec des enfants dansle système éducatif.
L’auteur propose un système où on aiderait gratuitement les parentsà établir cette stabilité pour aider leurs enfants. Et au travail, pourdétecter les situations stressantes, il suffirait de détecter lesmoments où les employés se sentent le plus hors de contrôle de lasituation.
Stimuler le plus de sens possibles. Nos sensfonctionnent de concert et contribuent tous ensemble à la mémorisation.Plus une expérience stimule de sens, plus sa mémorisation est efficace.De plus, le cerveau semble utiliser ces différents sens lors du rappeld’une expérience. En particulier l’odorat est très efficace pourramener à la conscience des souvenirs.
Des idées d’exploitation de cette règle par l’auteur sont : fairedes cours stimulant un maximum de sens différents, créer des marquesavec des expériences multisensorielles, utiliser les mêmes odeurs lorsde l’apprentissage que celles qui sont présentes lors des situationsd’exploitation des ces apprentissages (apprendre la mécanique auto dansun garage avec des odeurs d’huile de vidange par exemple).
La vue écrase tous les autres sens. La vue estnotre sens le plus développé. En effet, le volume du cerveau consacréau traitement des informations visuelles est près de la moitié de sonvolume total. Nous ne voyons que la représentation que construit notrecerveau, représentation qui n’est pas exacte (pensez à toutes lesillusions d’optique classiques). Nous apprenons donc bien mieux avecdes images et des dessins qu’avec des mots.
L’auteur encourage donc les enseignants à utiliser plus de supportsvisuels en tous genres (photos, dessins, animations) et à jeter leurstransparents pleins de mots. Tout ceci conforte tout le bien que jepense des différentes méthodes de cartographie mentales (cartesheuristiques, schémas conceptuels, etc) que j’utilise quotidiennementdepuis quelques années et qui sont trop méconnues à mon avis.
Les cerveaux masculins et féminins sont différents. Commevous le savez tous les hommes et les femmes diffèrent génétiquement parleurs chromosomes XX pour les femmes et XY pour les hommes. Or lechromosome X est porteur d’un nombre très élevé de gènes liés à laconstruction du cerveau. Les filles bénéficient donc des gènes deschromosomes X de leur père et de leur mère alors que les garçons n’ontque celui qui leur vient de leur mère… Ce qui peut expliquer uncertain nombre de comportements ;).
Si on s’intéresse maintenant à la structure du cerveau, on constatedes différences selon le sexe : les tailles de certaines régions, larapidité de production de certains neuro-transmetteurs, etc. Cesdifférences sont-elles significatives ? On ne le sait pas.
Regardons maintenant les comportements typiques des hommes et des femmes. Attention, ces différences sont statistiques en ne concernent donc pas des individus particuliers. Unedes premières différences sont les maladies mentales qui touchent trèsdifféremment les hommes et les femmes. Une autre est la réponse à unstress émotionnel. Les femmes ont tendance à mémoriser les détails dela situation alors que les hommes mémoriseraient plutôt une vued’ensemble. Les filles ont de bien meilleures capacités verbales queles garçons. Elles ont en général des relations entre elles basées surla parole alors que les garçons aiment faire des choses ensemble, laplupart du temps en compétition. Où un garçon dominant dirait « faisça » une fille dominante dirait plutôt « faisons ça ». Ces tendancesstatistiques se forment très tôt et sont indépendantes de l’âge, del’époque, de la géographie. Cependant les liens entre les différencesbiologiques et les différences comportementales sont encore grandementinconnus…
Qu’en déduire pour la vie de tous les jours ? L’auteur fait quelques propositions :
- Il faut savoir que les émotions sont utiles, elles réveillentle cerveau, et qu’elles sont perçues différemment par les hommes et lesfemmes. Ces différences sont le produit d’interactions complexes entrel’inné et l’acquis.
- Faire des équipes mixtes ou les différences sont positivées plutôt que vues de façon négatives.
- Bien que les différences de facilité verbale soient indéniables enfaveur des filles, les différences en maths et en sciences n’ont aucunebase biologique connue, elles seraient uniquement culturelles. Ilpourrait même être intéressant de séparer les filles des garçons pources enseignements pour qu’elles aient l’occasion de répondre auxquestions avant qu’un garçon ne le fasse (plus enclin à tenter sachance par esprit de compétition).
On commence à comprendre le rôle des différentes régions du cerveaudans ce processus et on a montré que certaines régions du cerveauadulte restaient aussi malléables que celui du nouveau-né, ce quiconfirme notre évidente capacité d’apprentissage tout au long de la vie.
La conclusion du livre est que la curiosité est notre meilleurequalité et qu’il faut l’encourager le plus possible chez nos enfants.
2/13/2010
Polychronie & Monochronie
Le temps polychronique veut dire que l'on est impliqué dans beaucoup de choses à la fois. Le temps monochronique signifie que l'on ne fait attention qu'à une seule chose en même temps. Comme l'eau et l'huile, les deux systèmes ne se mélangent pas. Dans les cultures monochroniques, le temps est ressenti et utilisé d'une manière linéaire, comparable à une route qui s'étend du passé au futur. Le temps monochronique est divisé naturellement en segments ; il est planifié et compartimenté, permettant à une personne de faire une chose à la fois. Le temps monochronique est perçu comme
tangible. Les gens en parlent comme si c'était de l'argent, comme quelque chose qui peut être "dépensé", "sauvé", "gaspillé" et "perdu".
Les gens gouvernés par le temps monochronique :
- n'aiment pas être interrompus
- ne font qu'une chose à la fois
- se concentrent sur leur travail
- prennent des engagements en temps sérieux (planning)
- ont un contexte bas et ont besoin d'information
- suivent religieusement leurs plans
- ne veulent pas distraire les autres
- suivent les règles de vie privée et de considération
- montrent un grand respect pour la propriété privée
- empruntent ou prêtent rarement
- sont habitués à des relations à court terme.
Les peuples et gens polychroniques:
- font beaucoup de choses à la fois
- se laissent facilement distraire et pratiquent les interruptions
- ont un contexte élevé et ont déjà l'information
- sont engagés envers les gens et les relations humaines
- changent de plans souvent et facilement
- se sentent plus concernés par ceux qui leur sont proches (famille, amis, associés proches en affaires) que par un cercle de relations plus éloignés
- prêtent et empruntent les choses souvent et facilement
- ont une forte tendance à bâtir des relations pour la vie. Les gens polychroniques vivent dans une mer d'informations. Ils sentent qu'ils doivent répondre à la minute à tout et à tout le monde, que cela soit pour des affaires ou pour des raisons personnelles, et ils subordonnent rarement leurs relations personnelles à des exigences de budget ou de planning.
Le tableau qui suit, retrace les principales caractéristiques et conséquences organisationnelles de la monochronie et de la polychronie.
polychronie = peuples méditerranéens - monochronie = Anglo-Américains et Germaniques
Segmentation | Polychronie Faire plusieurs choses à la fois | Monochronie Faire une chose à la fois |
- du temps | Aucune : les gens n’ont pas d’horaire ni de programme imposés. Quant aux projets ils peuvent changer jusqu’à a dernière minute. | Poussée : la planification permet de se concentrer sur une tâche à la fois. Les projets décidés sont exécutés selon un "timing" précis. |
- des transactions | Aucune : on traite plusieurs transactions dans un même lieu et en même temps. Ces transactions sont pour la plupart informelles basées sur la confiance. Le non-respect de ses engagements fait perdre un allié de poids pour une procédure ultérieure. Les entretiens en groupes sont monnaie courante | Poussée : les transactions sont formelles, contractualisées et le non-respect du contrat est sanctionné par la loi. Les entretiens se font dans le secret des bureaux. |
- des tâches | Les individus sont polyvalents et "poly-intérêts " | Les individus sont spécialisés. |
- du contrôle | Aucune : organisation simple, très centralisée. D’où des structures lourdes et lentes dés lors qu’on ne peut faire jouer les relations | Délégation et décentralisation pour permettre l’efficacité malgré l’effet taille. |
- des relations inter-individus | Les procédures sont secondaires, les relations inter-individus largement préférées. Les objectifs humains de l’organisation restent dominants. | Les procédures conçues au départ comme outil d’aide à l’organisation deviennent progressivement des fins en soi au détriment des relations interindividuelles. L’organisation peut exister pour elle-même indépendamment de toute logique ou besoins humains. |
Les cultures polychrones se distinguent par leur conception circulaire du temps. Le temps n'est ni perdu ni gagné, et le concept d'échéance est assez flou. Ce sont les gens polyvalents, capables de réussir dans plusieurs domaines, qui sont valorisés. La qualité des interactions entre les individus prime sur les résultats concrets. On obtient plus facilement des résultats si l'on a d'abord établi des liens personnels avec ses interlocuteurs.
Les côtés positifs des cultures polychrones sont la qualité des relations interpersonnelles, une plus grande cohésion sociale et des relations interpersonnelles durables. Les côtés négatifs en sont la lenteur des progrès techniques, les difficultés à obtenir des résultats tangibles rapidement, les manques de planification et d'anticipation et enfin les réactions inadéquates aux urgences. Dans notre champ de réflexion, la psychologie appliquée aux relations dans le monde du travail, cela revêt une importance primordiale dans la communication entre les personnes, la motivation et la gestion du temps.
Les côtés positifs des cultures polychrones sont la qualité des relations interpersonnelles, une plus grande cohésion sociale et des relations interpersonnelles durables. Les côtés négatifs en sont la lenteur des progrès techniques, les difficultés à obtenir des résultats tangibles rapidement, les manques de planification et d'anticipation et enfin les réactions inadéquates aux urgences. Dans notre champ de réflexion, la psychologie appliquée aux relations dans le monde du travail, cela revêt une importance primordiale dans la communication entre les personnes, la motivation et la gestion du temps.
Les gens vivant dans les cultures monochrones ont une conception linéaire du temps. Les passé/présent/futur sont bien délimités dans leur conscience. On valorise les personnes qui excellent dans un secteur d'activité même si elles s'y connaissent très peu dans d'autres domaines. Par exemple, un chirurgien compétent est reconnu socialement même s'il est peu cultivé. Les personnes qui font plusieurs choses à la fois sont perçues comme "dispersées". Les cultures monochrones accordent en général plus d'importance aux résultats obtenus qu'à la qualité des relations interpersonnelles.
Les côtés positifs des cultures monochrones sont l'obtention de résultats tangibles, l'optimisation des ressources, les progrès techniques. Les côtés négatifs en sont la frustration de vivre une vie compartimentée, l'appauvrissement des relations interpersonnelles, la difficulté d'harmoniser les différents temps (effet de décalage horaire entre les temps) et la peur du futur, le regret du passé, l'oubli du présent. Dans notre champ de réflexion, la psychologie appliquée aux relations dans le monde du travail, cela revêt une importance primordiale dans la communication entre les personnes, la motivation et la gestion du temps.
Les côtés positifs des cultures monochrones sont l'obtention de résultats tangibles, l'optimisation des ressources, les progrès techniques. Les côtés négatifs en sont la frustration de vivre une vie compartimentée, l'appauvrissement des relations interpersonnelles, la difficulté d'harmoniser les différents temps (effet de décalage horaire entre les temps) et la peur du futur, le regret du passé, l'oubli du présent. Dans notre champ de réflexion, la psychologie appliquée aux relations dans le monde du travail, cela revêt une importance primordiale dans la communication entre les personnes, la motivation et la gestion du temps.
2/10/2010
2/09/2010
2/08/2010
Le coaching, vous avez essayé ?
Pas celui des crèmes minceur, des régimes miracles et autres fantaisies…;
mais le coaching de vos envies, de celles d’aujourd’hui …
et de celles que vous avez oubliées, triées, rangées mais qui vous tiennent encore à cœur.
Allez, essayez de vous souvenir … la dernière fois, ou mieux encore, la première fois, ou vous vous êtes dis, whaou ! Mais c’est génial, c’est exactement ce que je veux, j’en rêve !!!
Vous étiez surexcité, émerveillé, vos yeux brillaient, vous souriiez à n’importe qui, même à votre écran d’ordinateur ….
Et ? … et vous l’avez fait ???
Peut être que oui, vous avez été au bout de vos envies
Ou peut être que non, vous vous êtes essoufflé …
Qu’est ce qui vous a manqué ?
De quoi auriez vous eu besoin ?
D’abord des doutes … puis, un manque de confiance s’installe, votre entourage doute, un manque de visibilité de vos objectifs, de ce que vous seriez lorsque vous les auriez atteints.
Mettre à jour ses talents, ses ressources, explorer toutes les options, …voici quelques ingrédients pour réussir vos objectifs.
Votre coach vous accompagne, vous soutient inconditionnellement, avec neutralité, et confidentialité, vous fait prendre conscience de vos valeurs, de vos talents, de vos atouts, de votre équilibre.
Et résultat : vous atteignez plus vite vos objectifs, avec plus de confort... de conscience … et de plaisir …
Alors …faites vous plaisir, investissez dans votre potentiel, essayez !!!
Chacun de nous possède les ressources dont il a besoin pour réussir!
mais le coaching de vos envies, de celles d’aujourd’hui …
et de celles que vous avez oubliées, triées, rangées mais qui vous tiennent encore à cœur.
Allez, essayez de vous souvenir … la dernière fois, ou mieux encore, la première fois, ou vous vous êtes dis, whaou ! Mais c’est génial, c’est exactement ce que je veux, j’en rêve !!!
Vous étiez surexcité, émerveillé, vos yeux brillaient, vous souriiez à n’importe qui, même à votre écran d’ordinateur ….
Et ? … et vous l’avez fait ???
Peut être que oui, vous avez été au bout de vos envies
Ou peut être que non, vous vous êtes essoufflé …
Qu’est ce qui vous a manqué ?
De quoi auriez vous eu besoin ?
D’abord des doutes … puis, un manque de confiance s’installe, votre entourage doute, un manque de visibilité de vos objectifs, de ce que vous seriez lorsque vous les auriez atteints.
Mettre à jour ses talents, ses ressources, explorer toutes les options, …voici quelques ingrédients pour réussir vos objectifs.
Votre coach vous accompagne, vous soutient inconditionnellement, avec neutralité, et confidentialité, vous fait prendre conscience de vos valeurs, de vos talents, de vos atouts, de votre équilibre.
Et résultat : vous atteignez plus vite vos objectifs, avec plus de confort... de conscience … et de plaisir …
Alors …faites vous plaisir, investissez dans votre potentiel, essayez !!!
Chacun de nous possède les ressources dont il a besoin pour réussir!
2/07/2010
Habitudes et Routines
L'habitude est une disposition acquise, relativement permanente et stable, qui devient une sorte de seconde nature. http://bit.ly/83wRhj
Ébauche d’un problème:
Sème un acte, tu récolteras une habitude; sème une habitude, tu récolteras un caractère; sème un caractère, tu récolteras une destinée. [Dalaï Lama]
La pire tyrannie est celle de (mauvaise) l'habitude. [Publius Syrus (-85/-43)]
Il n'y a pas d'homme plus malheureux que celui chez qui l'indécision est une habitude. [William James]
On prend parfois comme ... habitude d'être malheureux. [George Eliot]
Le malheur, comme la pitié, peut devenir une habitude. [Graham Greene]
Il n'y a plus de vices. Ils sont devenus des habitudes. [Ferdinand Bac]
L'habitude est une seconde nature, elle nous empêche de connaître la première dont elle n'a ni les cruautés, ni les enchantements. [Marcel Proust]
Nous faisons d'abord nos habitudes, ensuite elles nous font. [John Kessel]
Nous façonnons d'abord nos habitudes, puis nos habitudes nous façonnent. [John Dryden]
Ébauche d’une solution:
Le Vice; c'est faire passer à l'état d'habitude ce qui mérite seulement d'être souffert comme un accident exceptionnel.
Le neuf suscite la colère des habitudes. [Jacques Attali]
On a si peu l'habitude du vrai que la moindre vérité, même le plus placidement émise, prend tout de suite un air d'insolence. [Fernand Vandérem]
On ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre; il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche. [Mark Twain]
On peut éprouver ses habitudes. On peut les varier, les nuancer, les envoyer paître, les perdre, les renouveler. [Suzanne Paradis]
Choisis toujours le chemin qui semble le meilleur même s'il paraît plus difficile: l'habitude le rendra bientôt agréable. [Pythagore]
Opinion personnelle :
Les habitudes sont les choses que nous avons répétées, faisant croire à notre cerveau que si nous les répétions c’était parce qu’elles étaient bonnes et indispensables à notre vie.
Nous avons les habitudes qui peuvent nous sauver ou nous perdre!
Nous sauver : La voiture qui est devant nous allume les feux arrière et nous freinons sans même y penser !
Nous perdre : Fumer…
Plus nous utilisons une habitude, plus elle est ancrée comme indispensable et retrouvée plus facilement quand nous cherchons une solution.
Changer une habitude est inconfortable et douloureux, provocant même des effets physiques comme nausées ou … pire !
...
Ébauche d’un problème:
Sème un acte, tu récolteras une habitude; sème une habitude, tu récolteras un caractère; sème un caractère, tu récolteras une destinée. [Dalaï Lama]
La pire tyrannie est celle de (mauvaise) l'habitude. [Publius Syrus (-85/-43)]
Il n'y a pas d'homme plus malheureux que celui chez qui l'indécision est une habitude. [William James]
On prend parfois comme ... habitude d'être malheureux. [George Eliot]
Le malheur, comme la pitié, peut devenir une habitude. [Graham Greene]
Il n'y a plus de vices. Ils sont devenus des habitudes. [Ferdinand Bac]
L'habitude est une seconde nature, elle nous empêche de connaître la première dont elle n'a ni les cruautés, ni les enchantements. [Marcel Proust]
Nous faisons d'abord nos habitudes, ensuite elles nous font. [John Kessel]
Nous façonnons d'abord nos habitudes, puis nos habitudes nous façonnent. [John Dryden]
Ébauche d’une solution:
Le Vice; c'est faire passer à l'état d'habitude ce qui mérite seulement d'être souffert comme un accident exceptionnel.
Le neuf suscite la colère des habitudes. [Jacques Attali]
On a si peu l'habitude du vrai que la moindre vérité, même le plus placidement émise, prend tout de suite un air d'insolence. [Fernand Vandérem]
On ne se débarrasse pas d'une habitude en la flanquant par la fenêtre; il faut lui faire descendre l'escalier marche par marche. [Mark Twain]
On peut éprouver ses habitudes. On peut les varier, les nuancer, les envoyer paître, les perdre, les renouveler. [Suzanne Paradis]
Choisis toujours le chemin qui semble le meilleur même s'il paraît plus difficile: l'habitude le rendra bientôt agréable. [Pythagore]
Opinion personnelle :
Les habitudes sont les choses que nous avons répétées, faisant croire à notre cerveau que si nous les répétions c’était parce qu’elles étaient bonnes et indispensables à notre vie.
Nous avons les habitudes qui peuvent nous sauver ou nous perdre!
Nous sauver : La voiture qui est devant nous allume les feux arrière et nous freinons sans même y penser !
Nous perdre : Fumer…
Plus nous utilisons une habitude, plus elle est ancrée comme indispensable et retrouvée plus facilement quand nous cherchons une solution.
Changer une habitude est inconfortable et douloureux, provocant même des effets physiques comme nausées ou … pire !
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2/06/2010
Le pot de mayonnaise et les tasses de café
Quand il te semble qu'il y a « trop » de choses dans ta vie, quand 24 heures ne te semblent pas suffisantes… Rappelle-toi du pot de mayonnaise et du café !
Il était une fois, un professeur de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide et sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf.
Ensuite, il demanda à ses élèves si le pot était plein. Les étudiants étaient d'accord pour dire que OUI.
Puis le professeur prit une boîte pleine de billes et la versa dans le pot de mayonnaise. Les billes comblèrent les espaces vides entre les balles de golf. Le prof redemanda aux étudiants si le pot était plein. Ils dirent à nouveau OUI.
Après, le professeur pris un sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Bien sûr, le sable remplit tous les espaces vides et le prof demanda à nouveau si le pot était plein.. Les étudiants répondirent unanimement OUI.
Tout de suite après le prof ajouta deux tasses de café dans le contenu du pot de mayonnaise et effectivement le café combla les espaces entre les grains de sable. Les étudiants se sont alors mis à rire.…
Quand ils eurent fini, le prof dit :« Je veux que vous réalisiez que le pot de mayonnaise représente la vie.
Les balles de golf sont les choses importantes comme la famille, les enfants, la santé, tout ce qui passionne. Nos vies seraient quand même pleines si on perdait tout le reste et qu'il ne nous restait qu'elles.
Les billes sont les autres choses qui comptent comme le travail, la maison, la voiture, etc...
Le sable représente tout le reste, les petites choses de la vie.
Si on avait versé le sable en premier, il n'y aurait eu de place pour rien d'autre, ni les billes ni les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si on dépense toute notre énergie et tout notre temps pour les petites choses, nous n'aurons jamais de place pour les choses vraiment importantes. Faites attention aux choses qui sont cruciales pour votre bonheur. Jouer avec ses enfants, prendre le temps d'aller chez le médecin, dîner avec son conjoint, faire du sport ou pratiquer ses loisirs favoris. Il restera toujours du temps pour faire le ménage, réparer le robinet de la cuisine… Occupez-vous des balles de golf en premier, des choses qui importent vraiment. Établissez des priorités, le reste n'est que du sable.. »
Un des étudiants leva alors la main et demanda ce que représente le café. Le professeur sourit et dit :« C'est bien que tu demandes. C'était juste pour vous démontrer que même si vos vies peuvent paraître bien remplies, il y aura toujours de la place pour une tasse de café avec un ami. »
Il était une fois, un professeur de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide et sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf.
Ensuite, il demanda à ses élèves si le pot était plein. Les étudiants étaient d'accord pour dire que OUI.
Puis le professeur prit une boîte pleine de billes et la versa dans le pot de mayonnaise. Les billes comblèrent les espaces vides entre les balles de golf. Le prof redemanda aux étudiants si le pot était plein. Ils dirent à nouveau OUI.
Après, le professeur pris un sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Bien sûr, le sable remplit tous les espaces vides et le prof demanda à nouveau si le pot était plein.. Les étudiants répondirent unanimement OUI.
Tout de suite après le prof ajouta deux tasses de café dans le contenu du pot de mayonnaise et effectivement le café combla les espaces entre les grains de sable. Les étudiants se sont alors mis à rire.…
Quand ils eurent fini, le prof dit :« Je veux que vous réalisiez que le pot de mayonnaise représente la vie.
Les balles de golf sont les choses importantes comme la famille, les enfants, la santé, tout ce qui passionne. Nos vies seraient quand même pleines si on perdait tout le reste et qu'il ne nous restait qu'elles.
Les billes sont les autres choses qui comptent comme le travail, la maison, la voiture, etc...
Le sable représente tout le reste, les petites choses de la vie.
Si on avait versé le sable en premier, il n'y aurait eu de place pour rien d'autre, ni les billes ni les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si on dépense toute notre énergie et tout notre temps pour les petites choses, nous n'aurons jamais de place pour les choses vraiment importantes. Faites attention aux choses qui sont cruciales pour votre bonheur. Jouer avec ses enfants, prendre le temps d'aller chez le médecin, dîner avec son conjoint, faire du sport ou pratiquer ses loisirs favoris. Il restera toujours du temps pour faire le ménage, réparer le robinet de la cuisine… Occupez-vous des balles de golf en premier, des choses qui importent vraiment. Établissez des priorités, le reste n'est que du sable.. »
Un des étudiants leva alors la main et demanda ce que représente le café. Le professeur sourit et dit :« C'est bien que tu demandes. C'était juste pour vous démontrer que même si vos vies peuvent paraître bien remplies, il y aura toujours de la place pour une tasse de café avec un ami. »
2/05/2010
Les moines et le marketing,
ou l'art de présenter ses arguments!
Torturé par le désir de fumer, un moine va voir l'Abbé et lui demande:
- Je suis vraiment mortifié de venir vous voir pour une telle requête, mais je voudrais vous demander la permission de fumer lorsque je suis en train de prier.
- Mais vous n'y pensez pas mon fils! et votre engagement, et votre apostolat, et votre force de caractère... C'est une épreuve qui vous est soumise, vous devez vaincre.
Un deuxième moine se présente à son tour pour la même requête:
- Mon père, je viens prendre conseil auprès de vous. Croyez vous que, pendant que je fume, il soit possible de prier?
- Assurément, mon fils. Il est recommandé de prier en toutes circonstances !
Torturé par le désir de fumer, un moine va voir l'Abbé et lui demande:
- Je suis vraiment mortifié de venir vous voir pour une telle requête, mais je voudrais vous demander la permission de fumer lorsque je suis en train de prier.
- Mais vous n'y pensez pas mon fils! et votre engagement, et votre apostolat, et votre force de caractère... C'est une épreuve qui vous est soumise, vous devez vaincre.
Un deuxième moine se présente à son tour pour la même requête:
- Mon père, je viens prendre conseil auprès de vous. Croyez vous que, pendant que je fume, il soit possible de prier?
- Assurément, mon fils. Il est recommandé de prier en toutes circonstances !
2/04/2010
Les Loups!
un vieil indien raconte à son petit fils que dans chaque être humain il y a deux loups qui se font une guerre sans merci.
Un loup représente la colère, la jalousie, l'orgueil, la peur, et la honte; l'autre est la douceur, la bienveillance, la gratitude,l'espoir, le sourire et l'amour.
Inquiet, le petit garçon demande :"et quel loup est le plus fort grand-père ?"
et le vieil indien répond : celui à qui tu donnes à manger.
Un loup représente la colère, la jalousie, l'orgueil, la peur, et la honte; l'autre est la douceur, la bienveillance, la gratitude,l'espoir, le sourire et l'amour.
Inquiet, le petit garçon demande :"et quel loup est le plus fort grand-père ?"
et le vieil indien répond : celui à qui tu donnes à manger.
Libellés :
bienveillance,
colère,
douceur,
parabole,
peur
2/03/2010
Le Coaching en quelques traits!
- Accompagnement personnalisé
- Objectifs précis opérationnels
- Développement du plein potentiel
- Ce qui manque... et « Comment faire »
- Soutien d'une personne neutre
- Feedback extérieur
- Prises de conscience
- Accélérateur de changement
- Mieux se comprendre
- Mieux cibler l'objectif poursuivi
- D'obtenir de meilleurs résultats
- Diminuer sa solitude
- Accroître son estime et sa confiance en soi
- Améliorer les perceptions et rehausser le niveau de responsabilité
- Faire davantage confiance à l'avenir
Que fait le coach?
- Stimule
- Questionne en profondeur
- Confronte les idées et croyances
- Favorise une introspection et guide
- Transmet son feedback sincère
- Écoute profondément
- Encourage à l'action
Qui peut profiter du coaching?
Tout ceux qui sont prêts à s'investir personnellement et se développer !
Le coaching: dans quelles situations?
- Un défi à relever
- Un changement
- Un développement de compétences
- Une situation professionnelle particulière
- Amélioration de performance d'équipe
- Créer une meilleure synergie, etc.
Conditions de réussite du coaching
- Un réel désir de changement chez le client
- Une volonté et une capacité de sortir de sa zone de confort
- Un contrat de départ précis
- Un objectif clair et des indicateurs de résultats bien établis
- Un professionnel dûment formé
- Une relation de confiance privilégiée
- Une totale confidentialité
- Une transparence entre le coach et le coaché.
Libellés :
avenir,
changement,
coaching,
comprendre,
confiance,
confidentialité,
estime
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